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vendredi 5 octobre 2012

Le Mandala (article en deux parties - partie 1)





A l'origine le terme mandala est un mot sanscrit qui signifie cercle

Dans les textes les plus anciens, il possède plusieurs sens : disque du soleil ou de la lune, disposition circulaire des troupes.

Mais manda possède aussi le sens d'écume, crème, alcool, essence et la celui d'achèvement.

Traditionnellement

Le mandala désigne à la fois un schéma circulaire agrémenté de couleurs symboliques, reproduisant l'univers conçu par une certaine cosmogonie (récit mythique de la formation de l'univers), et un support rituel.

Il englobe les formes simples, comme le yantra hindou ou la rosace des cathédrales, pures configurations géométriques, et des représentations plus complexes comme le mandala tibétain composé de diverses figures iconographiques ou les peintures de sable des indiens Navajos qu’ils utilisent dans les rites de guérison.

A l'intérieur du mandala, la combinaison des métaphores visuelles - cercles, carrés, triangles, tracés labyrinthiques, figures - et des couleurs, symbolisent l'absolu et l'organisation des éléments au sein de la totalité.

Par extension

On désigne sous ce nom toute image circulaire (mais parfois aussi carrée) organisée autour d'un point central. Le dessin peut en être très complexe, ordonné selon des règles extrêmement strictes de composition et exprimant une expérience intérieure intense, figuratif ou abstrait. Ou il peut être très simple : un point au milieu d'un cercle.

Ces dessins centrés symbolisent notre position individuelle dans l'environnement, que celui-ci soit physique, mental, émotionnel ou psychique. Les hommes ont donc créé des mandalas de toutes sortes, à différentes époques et en tous points de la planète. Dans chaque civilisation nous pouvons retrouver des traces de cette pratique, que ce soit sous la forme de simple décoration des objets usuels et servant aux rituels, jusqu'aux plans des temples et des villes, en passant par les figures de danse, les lieux de décisions (la fameuse table ronde), les réalisations techniques (l'horloge, la roue, le moulin,...).

Les labyrinthes, rosaces, mosaïques et pavements des cathédrales sont les vibrants témoignages de leur présence en Occident. Les dessins et entrelacs celtiques s'inscrivent également pour la plupart dans un mandala. Et plus actuelles, les peintures de sable des indiens Navajos ou des Tibétains, montrent que cette pratique millénaire a traversé les âges et continue de résonner dans les profondeurs de l'être humain.

Plus récemment

Jung, durant sa vie et son exercice de la psychanalyse, a souvent utilisé cette forme pour lui-même ou afin d'amener ses patients à voir plus clair dans leur inconscient. Selon lui, le mandala représente le centre psychique de la personnalité, un archétype inhérent à l'inconscient collectif. A travers le mandala, considéré comme une représentation du psychisme dans sa totalité, les éléments épars se regroupent autour d'un nouveau centre, le Soi.

Et, comme dans la pratique orientale des mandalas, par la réalisation de ce centre, l'être devient une unité autonome, une totalité, et peut entrer dans "l’état de yoga", où l’homme apparent est relié à l’homme réel.

Texte et illustrations (acryliques sur toile) de Catherine Mazarguil

Chaque année, l'Atelier du laurier Rouge organise un ou deux stages "Mandala et Relaxation".
 
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